Prises de ris semi-automatiques


 
Navigant la plupart du temps  en solitaire, je ne voulais plus, par sécurité, devoir aller en pied de mat pour reprendre ma voile dans le crochet de ris. Je me suis posé la question de prise de ris automatique à un bout ou à deux bout. 
 
Contrairement à ce que j'avais fait sur mon bateau précédent j'ai opté pour la prise de ris à 2 bouts pour les raisons suivantes: 
 
    Impératif d'étarquer correctement la voile. Aussi j'ai conservé le renvoi des bosses de ris tel qu'il était.
2°      Ne pas avoir trop de longueur de bout.
 
 
Une estrope très courte en dynema est enfilée dans l'anneau du point d'amure de la grand-voile. Les boucles de l'estrope remplacent les crochets de ris.
Deux bouts sont accrochés aux anneaux des oreilles de chien de prise de ris, de part et d'autre de la voile. Ces bouts descendent librement le long de la voile et sont enfilés de part et d'autre dans les yeux de guidage du point d’armure vers des anneaux de friction en pied de mat, pour repartir de chaque coté vers les bloqueurs. Ils constituent les bosses de ris avant.
 
 
Pour prendre un ris on procède de manière classique. 

    Choquer l’écoute, choquer le hale-bas, reprendre la balancine, choquer la drisse de grande-voile jusqu’au point de ris, border et bloquer la bosse de ris avant. Ré-étarquer la drisse de grande-voile. Une marque sur la drisse de grande voile simplifie la manœuvre.

     Ré-étarquer le guindant en reprenant la bosse de ris arrière au winch, reprendre le halle-bas et réglage de la balancine, régler l’écoute.

La disposition des coulisseaux étant bien faite, ils s’empilent correctement et ne nécessitent pas mon intervention en pied de mât.

Pour larguer le ris on procède de manière inverse.
 
Avantage du système:      
                plus besoin d'aller au pied de mat et de crocheter l'oreille de chien,
                la voile est bien étarquée,
                les bosses de ris sont de longueur raisonnable.
 
 Avril 2020 

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